Le code travail désigne un corps de règle, un recueil de textes juridiques (loi, décret, arrêté) régissant les relations professionnelles, les droits et obligations de chaque partie reliée professionnellement. Vers l’année 1919, l’OIT vient en appui pour rassembler les acteurs tripartites (Gouvernement, employeurs, travailleurs) et afin de promouvoir le travail convenable un peu partout dans le monde.
Champ d’application du code de travail
Dans chaque pays, le code de travail doit comprendre au minimum 8 chapitres relatant les points suivants. En premier, le contrat de travail est un acte juridique liant deux parties pour atteindre les objectifs communs. Le code doit prévoir les différents contrat de travail de droit privé et droit public. Les relations (individuelles et collectives) au travail prévoient les modes de règlement des différends (collectif ou individuel) du travail entre les parties prenantes. Ensuite vient la réglementation du travail (durée du travail, salaire, intéressement, participation et épargne salariale), puis l’emploi. Les conflits du travail pouvant générer des ruptures unilatérales ou collectives par exemple, peuvent aboutir à une application Code du travail.
Code du travail et CSE
Désormais, le CSE remplace les fonctions des délégués du personnel, les comités d’entreprise. Les avantages résident dans la souplesse de la gestion des budgets, la faculté de négociation des accords collectifs et/ou individuels, et la simplification de fonctionnement grâce à la fusion du délégué du personnel et du comité d’entreprise en un seul corps. Comment l’employeur peut-il se voir motivé à le financer pour sa formation ? Pour plus de détails, veuillez visiter le blog.osezvosdroits.com.
Quid de la formation des élus CSE
Tout d’abord, qui sont-ils ? Ce sont des travailleurs et employeurs élus pour représenter les intérêts des travailleurs et de l’entreprise. Le code lui attribue des fonctions bien élargies. Il est constitué des représentants du travailleur et de l’employeur qui le préside. Son rôle est de présenter aux employeurs les doléances individuelles et collectives des salariés. Il peut réaliser des enquêtes en cas de risque d’accident ou de maladie professionnels. Il est associé à l’évaluation des risques professionnels consignés par l’employeur. En principe, il devrait bénéficier de formation initiale ou professionnelle convenable. Il devra de même être financé. A défaut, il devrait être prévu dans le règlement intérieur ou la convention collective cette possibilité. Cependant, le titre d’élus CSE est un travail à titre temporaire, non prévu dans le contrat de travail initial. Ce qui n’est étonnant si l’employeur demeure réticent pour prévoir ou autoriser un budget spécial conçu pour eux. Ce qui n’empêche pas pour lui de trouver un terrain d’entente étant donné que le bon déroulement et la poursuite du but commun qui est la principale préoccupation de tous. La formation élus CSE doit être effectuée pour le rendre fonctionnel et professionnel.